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E-reputation : Laure Manaudou, l’exemple à ne pas suivre

La semaine dernière, Laure Manaudou et l’une de ses amies ont été interpellées à Disneyland. Les faits ont pris durant le week-end une tournure inattendue suite à la publication de posts sur les profils Twitter et Facebook de Laure Manaudou, supprimés ensuite. De cette erreur de communication est né le bad buzz !

Les deux amies ont été interpellées pour suspicion de vol : leur sac contenaient plus de 500€ d’objets et elles n’ont pas été en mesure de fournir les tickets de caisse. Voici les faits…

Naissance d’un bad buzz

Ce ne sont pas les faits reprochés à Laure Manaudou qui posent problème. Certes, elle n’a pas pu présenter les preuves d’achat liés à ses articles mais des caméras de surveillance l’auraient filmé en train de les régler en caisse. Et on n’imagine mal qu’une personnalité comme elle, après ses victoires sportives et ses contrats publicitaires, en soit réduite à voler 200€ de souvenirs lors d’une journée dans un parc d’attraction. Les faits abondent donc plutôt dans son sens.

Mais…

Les médias ont relayé son arrestation, ce qui n’a pas plu à notre nageuse qui s’est attaqué à la presse, traitant les journalistes de « menteurs » sur Facebook et Twitter avant de supprimer les deux posts. Là fut son erreur de com’ !

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Première erreur : le déni

En traitant les journalistes de « menteurs », elle nie son arrestation. Ne sait-elle pas encore que tout finit par se savoir ? Comment le public, notamment ses détracteurs, peut-il faire confiance à une personnalité qui nie l’évidence. Un bon communiquant aurait rédigé un post pour expliquer les faits qui, en plus, sont de son côté. Une communication franche, transparente, aurait coupé court au bad buzz.

Seconde erreur : s’attaquer à la presse

Pourquoi s’en prendre aux médias ? Dans son post, elle se plaint de ne pas pouvoir passer une journée tranquillement avec sa fille. On suppose aisément qu’elle est lassée d’être suivie en permanence par la presse, comme toute célébrité. Mais les médias ne sont pas en cause dans cette affaire. Les fans attendaient certainement des explications de Laure Manaudou concernant les faits afin de se faire eux-mêmes une opinion. Expliquer les faits aurait été justement une bonne façon de tordre le cou aux rumeurs médiatiques. L’accusée accuse un coupable qui n’en est pas un.

Troisième erreur : supprimer les posts

La page Facebook de Laure Manaudou réunit plus de 122 000 fans ; son profil Twitter compte plus de 156 000 followers. Dès qu’elle publie un post, elle doit se douter qu’il est liké, relayé, screenshoté, commenté. Ses posts ne peuvent pas passer inarperçus. Or, quelques temps après les avoir publiés sur ses deux profils, Laure Manaudou a décidé de les supprimer.
Réactions du public : pourquoi ? Pourquoi les a-t-elle supprimés ? Regrette-t-elle ses dires ? A-t-elle reculé devant des journalistes qui se seraient sentis insultés ? S’est-elle rendu compte que le problème ne vient pas de la presse et que ses fans veulent des explications ?
En tout cas, depuis cette suppression, les commentaires vont bon train. Les articles fleurissent sur le web. Les posts n’ont jamais été aussi visibles. Ainsi naît le bad buzz.

Et maintenant, que faire pour modifier son e-reputation ?

Une fois le bad buzz lancé, il est difficile de réagir car le public et la presse sont à l’affût de la moindre réaction et tout commentaire sera forcément relayé. C’est donc très très délicat et il faut bien peser ses mots.

Souvent, et c’est le cas de Laure Manaudou, la victime du bad buzz décide de ne pas réagir, de laisser passer la tempête. Ainsi, le dernier post de la nageuse sur Facebook et Twitter date du 10 décembre, évoquant sa « nouvelle tête », et ont recueilli des centaines de commentaires concernant cette affaire : nombre de fans se désolent de son silence et aimeraient qu’elle mette un terme à ces rumeurs. Et finalement, le vol supposé passe presque au second plan derrière son mutisme. En outre, même si le web a la mémoire courte, la presse se souviendra longtemps de cette histoire et n’hésitera pas, je pense, à revenir dessus lors de la prochaine apparition de la nageuse, même si plusieurs mois s’écoulent.

Laure Manaudou, il est temps de faire appel à un professionnel qui vous expliquera les mécanismes des réseaux sociaux et vous guidera face à ce bad buzz pour gérer efficacement votre ereputation.

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